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TROUBLES NEURODÉVELOPPEMENTAUX À TOULOUSE
DÉCOUVRONS LES TROUBLES NEURO DÉVELOPPEMENTAUX
Un trouble neurodéveloppemental (TND) peut se définir comme un trouble affectant le processus de développement cérébral, conduisant à des difficultés plus ou moins grandes dans une ou dans plusieurs des fonctions cérébrales.
On peut citer principalement parmi ces TND :
Les handicaps intellectuels
(déficience intellectuelle légère, modérée ou sévère)
Le trouble spécifique des apprentissages
Les troubles de la communication
Le déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité
Mon approche sur les difficultés neuro développementales est différente.
Je prends en compte
• la notion de processus dans le développement,
• le principe que tout est lié et symbolisable,
• la plasticité cérébrale : le cerveau est en permanence en modification de ses câblages neuronaux.
Les troubles développementaux sont des « pannes » ayant stoppé le processus d’apprentissage, l’émergence du langage.
Il faut considérer le langage sous ses différents aspects : articulation, lexique, syntaxe, compréhension, pragmatique, mais surtout dans son usage. Le sujet s’empare du langage pour dire quoi ? Cette référence au développement du langage situe le langage à fonction descriptive (reproduire, dénommer) et le langage à fonction d’outil pour penser (symboliser).
Pour relancer cette dynamique, il faut repasser par des étapes qui suivent le développement de l’enfant dans son exploration des objets et du monde.
L’enfant explore, comprend, pense puis parle le monde alentour, étayé par l’adulte, en suivant des étapes dans tous les domaines : affectif, physique, sensoriel, langagier, moteur et cognitif.
Les fonctions supérieures, tel le langage, système de signes complexes, s’organisent progressivement. L’essentiel se construit par des expériences physiques réelles et en partageant ses découvertes avec autrui.
Pour certaines raisons, l’enfant n’a pas pu explorer suffisamment, ou en sécurité, ou à un certain âge, des connaissances physiques du monde réel. Il n’a pas pu devenir acteur, faire retour sur ses vécus, ni organiser les choses sous des relations, notamment temporelles.
Il procède par immédiateté, ne peut anticiper et relier les situations, il présente des troubles de la compréhension. Il ne peut relier ses expériences, devenir curieux ou développer des connaissances.
On peut faire l’hypothèse que des câblages neuronaux se développent différemment si votre environnement n’a pas pu créé les meilleures conditions. Grâce à la plasticité cérébrale, on sait que rien n’est acquis et peut se recâbler, tout aussi différemment ! Comme l’explique Catherine Vidal ICI.
Citons également : Évelyne Clément, Fabrice Guillaume, Guy Tiberghien & Bruno Vivicorsi dans leur article « Le cerveau ne pense pas tout seul », paru dans Le Monde diplomatique, en septembre 2014 .
« … La « preuve par le cerveau » reproduit l’illusion individualiste, c’est-à-dire la croyance selon laquelle les individus ont d’abord une existence biologiquement déterminée sur laquelle vient se greffer un historique relativement accessoire. Elle naturalise l’esprit, le faisant apparaître comme une donnée intangible sur un écran plutôt que comme le produit d’une histoire et de circonstances ; elle gomme ainsi la contribution du contexte culturel et socio-historique au développement de la pensée et des sociétés. Elle neutralise enfin la dimension subjective et autonome de la construction de l’expérience humaine, reformulée dans les termes des sciences naturelles. Car le cerveau est le substrat matériel de notre activité mentale, mais il ne pense pas ; seule la personne pense… »
Chaque personne est différente, développe ou non des capacités particulières. Il en est de même lorsqu’un empêchement gêne son émancipation, et par là, la structuration de fonctions cérébrales : attention, planification, mémorisation, inhibition…
Pour conclure, une citation de Lev Vygotski dans « Pensée et langage » :
«Celui qui dès le début a séparé pensée et affect s'est ôté à jamais la possibilité d'expliquer les causes de la pensée elle-même [...]. De même que celui qui a séparé la pensée de l'affect a rendu d'avantage impossible l'étude des influences que la pensée exerce en retour sur le caractère affectif, volitif de la vie psychique [...].»
La Dispute. (1934), Lev Vygotski (trad. Françoise Sève), éd. La Dispute, 2013, p. 71.
Durée d'une séance en troubles neuro développementaux à Toulouse
Une heure.
Fréquence
Le suivi s’organise en séances hebdomadaires et l’accompagnement
est ponctué, au besoin, d’échanges réguliers avec la famille.
Tarif
Chaque séance est à 60€. Les absences non prévenues 48h à l'avance sont dues.
Il n'y a pas de remboursement par la sécurité sociale.
Rencontrons
nous !
17 impasse du cimetière de Croix Daurade
App 28 B
31200 TOULOUSE
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